Fiche épisode Mr. Robot 4x13:
Regarder Mr. Robot

neimad2 23/12/19 7:40 1     Partager sur Facebook
mr._robot
Note moyenne de cet épisode: 18.8 / 20 (6)
Classement cette saison : 1
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liamv Network liamv

19.0

Superbe, dans mon top 5 des meilleures fin toutes séries confondues. J'ai eu un petit coup de blues sur la dernière moitié de l'épisode où je me disais que je n'avais pas envie de quitter l'univers de cette série.
Content d'avoir redonner une seconde chance à ce show que j'avais abandonné lors de la diffusion de la saison 2.
Tout y était parfait hormis quelques longueurs. Le choix des musiques était parfait.
ça fait du bien de voir qu'il peut encore y avoir des séries qui peuvent encore nous surprendre.



bo0l Network bo0l

20.0

Une Masterpiece. Je rejoins beaucoup fmr et Travis donc je ne vais pas trop m'étaler, je retiendrai quand même quelques scènes comme le deepfake avec la tête de Mr Robot, qui m'a fait pensé à un vieux clip d'aphex twin. Et cette scène incroyable dans le bureau de Krista où il est face à sa vraie conscience et prend connaissance de la vraie réalité des choses. Comme une naissance.

Du grand Sam Esmail, qui pour moi peut se mettre à la table de Vince Gilligan et dans une autre mesure celle de Tarantino. La justesse et la modernité de la photo m'ont ébahi. La BO n'en parlons pas, et l'outro de M83 est un juste choix de conclusion même si le morceau est désormais assez célèbre.

Goodbye Elliott. A bientôt Mr Esmail.



fmr. Network fmr.

20.0

Noté 48h après visionnage (avec re visionnage de la toute fin, pas nécessaire car rien qu'à y penser, cette conclusion me fait vibrer, c'était juste histoire de valider le ressenti).

Tout a été dit et comme d'hab' je vais essayer d'apporter autre chose, j'ai failli mettre 19, car Tyrell et Whiterose ont pour moi été "gâchés" ou "bâclés" au choix, mais avec tous les points que je vais citer, cela devient très pardonnable voire insignifiant face à la puissance de l'ensemble.

Du Jacques Brel "Ne me quitte pas" histoire de ne pas être discret quant au désespoir intérieur d'Eliott d'avoir perdu sa tendre, et luttant même dans son monde fantasmé pour la retrouver.

(Russel ne prends pas ça pour une pique ou quoi, mais je ne capte pas comment tu as pu croire un instant un truc aussi gros, je veux dire, même Dexter qui fini bucheront à côté de "c'était un rêve" c'est de la finesse, surtout pour un réalisateur qui sent clairement la recherche d'Emmy tout le long de cette saison 4 avec des épisodes artistiquement barjos, c'est un peu comme au 1er épisode où tu avais un peu mordu à l'hameçon d'un Eliott réellement exécuté, c'est qu'il t'a eu du début à la fin le Sam :p, passons !)

Le "clin d'oeil" - peut-être que je fais une fixette sur ce film, mais non, c'est trop gros aussi, ça doit être le cas - musical à la B.O d'Hans Zimmer pour Interstellar, à la moitié de cet épisode, pour ceux qui voudront ré écouter ça par curiosité, c'est entre la 24eme et 30eme minutes, ça fini même par le "tic tac tic tac", dans Interstellar c'est un moment clé du film puis ça débouche sur la conclusion, idem ici, gros récapitulatif de "la psy", d'ailleurs celui-ci est tellement clair que j'ai pu en faire profiter ma moitié qui n'a jamais regardé un seul épisode mais à qui j'avais juste raconté les grandes lignes de l'histoire de ce hacker multifaces.
Et ce "je veux sortir de ce cauchemar !" quelquechose du genre, au moment même ou personnellement, j'en pouvais plus d'être baladé dans cet espèce de labyrinthe psychologique étalé sur 2 épisodes, on était en pleine folie intérieure, c'était quasi limpide, mais je n'en voyais pas la sortie, cette dernière séance d'introspection était salvatrice, que ce soit pour Eliott comme pour le spectacteur, qui d'ailleurs est officiellement sa 5 personnalités, quelques épisodes avant je faisais la comparaison avec le thème de la "reconnexion" du jeu/film Death Stranding, j'avais pas visé loin, la fin de Mr Robot est la reconnexion entre toutes les personnalités pour n'en faire qu'une, et laisser l'hôte en reprendre le contrôle.

Donc du Jacques Brel, du clin d'oeil musical, une dernière introspection chargée en émotion, et puis Eliott face à une baie vitrée, encore un hommage à Fight Club.

Et ce qui m'a ému, en tout cas c'est mon interprétation, c'est le message:

oui on a refait le monde, oui on a *F*** la Society*, mais tout ça c'est de la rage, la rage ça fini comme dans Fight Club, en chaos, là, il s'agit de vivre ensuite, on ne peut pas le faire en continuant d'alimenter cette rage, et en l'occurence, en laissant cet Eliott rempli de rage garder le contrôle.
Ca rappel aussi un passage ou son fake papa / Mr Robot lui dit un truc du genre "t'as fais ça, et ensuite quoi ? Tu trouveras toujours un truc à abattre", tout était dit au final, pas constructif cet Eliott, uniquement destructeur.

Et encore un hommage, sur du M83 (décidément Sam a bon goût), à 2001 l'odysée de l'espace, version "la lumière au bout du tunnel", avec la symbolique de la vie d'Eliott et notre aventure qui défile sous les yeux des 4 personnalités, et de la 5ème, nous.

Chose jamais connue en TV/Ciné, vivre la "mort" d'une personnalité suivie tout le long, mort qui n'en est pas réellement une aux yeux de ceux qui entourent Eliott, mais pour nous c'est le cas, on ne connait pas cet Eliott, le réel...
On s'éteint donc en même temps que le super héro hacker, une mort spirituelle pour laisser vivre un être réel,

c'est le fameux "4ème mur" entre le spectateur et le show qui a été littéralement été explosé lors du récap' de la psy.

Magnifique, profond, déchirant, mémorable. Merci !




""Pour que ça marche, lâche prise aussi.""



russel Network russel

16.0

Ultime épisode plutôt bien ficelé auquel je parviens finalement à adhérer dans la mesure où Esmail revient sur ses bases après avoir fait envisager le pire, c'est à dire en gros décréter l'inutilité totale des saisons précédentes. Il aura usé jusqu'à la corde les ressorts de la schizophrénie, finissant par axer son bouclage sur l'esprit d'Elliot, reléguant tout l'aspect contestataire hors du cadre. Mais au moins ça aura bien eu lieu à un moment donné. donc c'est propre. Ouf.

Et donc oui, ça doit être super moche de soudain réaliser qu'on n'est pas soi même, mais une simple partie de son moi. Sans limiter cette histoire au simple cas psychiatrique (rare quand aussi étendu qu'Elliot), ça peut interpeller sur le comportement moderne, entre individualisme préprogrammé ou mimétisme des fausses apparences et des conventions à la mode. Où commence notre vrai moi?

Mais bon, 4 saisons quand même, c'était peut-être un peu beaucoup. Tous les détours n'auront pas été indispensables. On comprend finalement qu'on avait hérité du Elliot enragé. Franchement heureusement qu'on nous a relativement épargné la vraie version de base vu que l'énervé était l'essentiel du temps en mode éteint, se réveillant vaguement quand il était devant un clavier, j'exagère à peine. On était loin de la frénésie furieuse d'un Fight Club, Esmail ayant un gros penchant pour le spleen filmé interminable. Ce qui était plaisant parfois.

Parce que Mr. Robot, sans être ultra optimisée dans son déroulement demeure une oeuvre qui a beaucoup de style et un casting quasi impeccable. Et surtout représentera un don du ciel pour Rami Malek qui ne sera plus vraiment le même après ce show, mais une sorte de version améliorée qui décroche des awards...



travis Network travis

20.0

Un putain de chef d'oeuvre...

Je ne sais même pas quoi dire. C'est l'épisode le plus émouvant de la série et une fin parfaite, dans la continuité et à la hauteur du pilote.

La fin de l'épisode précédent m'avait fait douter mais ce n'était qu'une fausse piste, un cul-de-sac dans lequel se perdre, pour nous comme pour le vrai Elliot.

En dépit de quelques passages à vide, Mr. Robot aura été une formidable série à la fois passionnante et ambitieuse. Elle va vraiment me manquer et je ne suis pas prêt d'oublier ce final.



neimad2 Network neimad2

18.0

Cette série a toujours été sur les troubles mentaux, comment regarder la réalité quand elle nous est donnée à travers une personne qu'on ne peut pas toujours croire, elle l'est juste un peu plus qu'on le pensait.

Le Elliot que l'on a suivit pendant ces 4 saisons (qui n'ont été qu'une seule année dans sa vie ?) était en fait une des personnalités, comme Mr Robot, et notre présence en faisait parti, le justicier hackeur et son publique, que le vrai Elliot a créé pour sortir de sa routine, comme un super héros, pour bouleverser le monde autour de lui, faire quelque chose d'important. Seulement maintenant il ne veut plus laisser sa place, et sa bat pour sa survie dans la crâne d'Elliot, prêt à tout pour garder le contrôle, comme il l'a fait dans la vraie vie pour détruire E Corp, Deus Groupe, WR... Avant de finalement lâcher prise, se rendant compte que ce n'est pas sa place, qu'il n'est pas capable de vivre pleinement, mais uniquement comme un personnage de fiction vengeur. J'ai aimé la discussion avec Darlene, qui s'en était rendu compte, et pas mal de leurs interactions pointaient dans ce sens.

Un final très émouvant, qui nous inclus dans la narration (comme dans Fleabag), notre présence avait un sens, et il est maintenant temps de le laisser vivre sa vie, j'aime cette idée.

Bye Elliot.

"It only works if you let go too."




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